Le rêve américain
Les Etats-Unis ont depuis longtemps et encore aujourd’hui représentés un rêve pour un certains nombre de personnes et d’européens avant tout. L’expression courante pour designer cette envie de partir pour les États-Unis s’appelle « le rêve américain ». Dans les dictionnaires courants, le rêve américain est présenté comme un « idéal social », et comme une représentation de ceux qui ont tout abandonné pour gagner l’Amérique. Au fond, le rêve comporte trois ingrédients : la revendication de l’égalité comme valeur fondamentale, l’espoir d’un supplément d’âme et d’une vie confortable, le sentiment d’appartenance à une nation à nulle autre pareille. On pense immédiatement aux immigrants débarquant en masse à Ellis Island, accueillis avec une rudesse magnanime au pays de la liberté. (Voir photos)
Depuis des siècles, les migrants arrivent à New York. Nous allons donc faire ici dans cette sous-partie un résumé des migrations à destination de cette ville. Qui sont donc ces personnes qui débarquent aux Etats-Unis pour atteindre leur rêve ? Y-a-t-il eu une évolution à travers le temps ? Cette partie un peu rébarbative nous permettra de bien comprendre d’où viennent ces différentes cultures, ces différentes influences artistiques de New York notamment, que vous avez d’ailleurs vu dans les parties précédentes avec Laetitia.
Le début des migrations commence vers 1626 lorsqu’un comptoir hollandais s’est implanté sur l’île de Manhattan. Véritable capitale administrative de la colonie de la Nouvelle-Néerlande, elle fut rebaptisée New York par les Anglais lors de son acquisition en 1664. De l'occupation néerlandaise, il reste aujourd'hui un certain nombre de noms de lieux new-yorkais, tels que Coney Island (Konijnen Eiland), Brooklyn (Breukelen), Harlem (Nieuw Haarlem), Flushing (Vlissingen) et Staten Island (Staaten Eylandt).
C’est à donc à partir de 1664 qu’une vague d’immigration anglais, Irlandais et Ecossais submergea New York.
En 1685, ceux