le rôle de la littérature tend il a instruire
I – La littérature a souvent, traditionnellement, une valeur didactique
1) L’écrivain endosse volontiers le rôle de moraliste, de maître à penser, voire de militant, à l’époque classique, où il s’agit d’instruire (pensons aux fables de La Fontaine. Ex. « Le Laboureur et ses enfants » ou toute autre fable) ou de corriger les mœurs (avec le théâtre de Molière. Ex. Tartuffe donnant une leçon de morale religieuse en dénonçant l’hypocrisie des faux dévots), dans le mouvement des Lumières (Voltaire, Diderot… Ex. Candide), le Romantisme (Hugo réclamant un « art pour le progrès »…) ou la poésie engagée du XXe siècle (Eluard, Aragon… donnant des leçons de courage et d’engagement à l’occasion de la 2nde GM).
2) Il est vrai toutefois que la leçon peut-être plus ou moins explicite ou implicite. A côté des œuvres pour lesquelles la morale ou autre leçon se doit d’être évidente (ainsi les contes dans lesquels Perrault