LE SEPTIEME CONTINENT DE PLASTIQUE
Quand nous parlons d’un « Septième Continent » nous ne parlons pas de la réellle création d’un nouveau continent mais cette image d'un continent sert à sensibiliser le grand public. Il s'agit en réalité d'une multitude de micro-plastiques, d'un diamètre inférieur à 5 mm, en suspension à la surface ou jusqu'à 30 mètres de profondeur, difficiles à voir de loin. Mais quand on puise dans l'eau, on en remonte une quantité impressionnante.
Il est décrit comme une immense plaque de déchets évoluant dans le nord de l'océan Pacifique, de la taille d'un tiers des Etats-Unis ou de six fois la France. Aussitôt se forme à l'esprit l'image d'un gigantesque amas compact de sacs plastiques, bouteilles, filets et autres bidons...
Cette pollution, invisible depuis l'espace, se retrouve dans cinq grand bassins océaniques, au sein du Pacifique Nord, mais aussi du Pacifique Sud, de l'Atlantique Nord et Sud et de l'océan Indien. Ces zones sont en effet caractérisées par la rencontre de courants marins qui, influencés par la rotation de la Terre, s'enroulent dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère nord, et en sens inverse dans l'hémisphère sud, selon le principe de la force de Coriolis, et forment d'immenses vortex appelés gyres océaniques. La force centripète aspire alors lentement, en plusieurs années, tous les détritus qui flottent sur l'eau vers le centre de la spirale, où ils s'amalgament et d'où ils ne sortent jamais.
C’est le navigateur Charles Moore qui en 1997 a découvert par hasard "Jour après jour, je ne voyais pas de dauphins, pas de baleines, pas de poissons, je ne voyais que du plastique".
1997 avec une goelette des années 30 aidée par des satellites pour se rendre là où la concentration de déchets est la plus forte afin d'en mesurer la densité, On y dénombre 334 271 fragments de plastique par km2 en moyenne, avec des pics à 969 777 fragments par km2.
2010, une nouvelle plaque de déchets, celle de l'Atlantique