HISTOIRE DES ARTS – Œuvre N°1 LE SERMENT DU JEU DE PAUME

1ère partie :

Cette œuvre inachevée a été réalisée par Jacques-Louis DAVID en 1791, elle est aujourd’hui encore exposée au musée national du château de Versailles. Elle mesure 101.2cm de largeur sur 66cm de hauteur. C’est une peinture allégorique de style néo-classique. David peint aussi « La mort de Socrate » en 1787. Et du même style que « le serment du jeu de paume », Pompeo Batoni peint « Apollon et deux muses » en 1741.

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Jacques Louis DAVID, naît à Paris le 30 août 1748 dans une famille bourgeoise. Il est le fils de Louis-Maurice David, marchand-mercier de fers à Paris et de Marie- Geneviève, née dans une famille de maçons. Jacques-Louis se fait baptiser à l'église Saint-Germain l'Auxerrois le jour de sa naissance. Il apprend le dessin à l’Académie de Saint-Luc, puis, en 1764, il fréquente la famille de François Boucher, premier peintre du roi, dans le but de se former au métier de peintre. En 1766, il étudie l’art à l’académie royale. Ensuite, Jacques Louis, devient le protégé de Michel-Jean Sedaine, auteur de théâtre et secrétaire de l’académie d’architecture. En 1771, il obtient le second prix grâce a son œuvre « le combat de mars contre minerve », mais cela ne sera pas la seule fois qu’il manque le premier prix. Il lui échappera et ces échecs consécutifs le font sombrer dans une période de désespoir, jusqu’en 1774 où il obtient le prix de Rome qui lui permet de séjourner pendant 4 ans au palais Mancini, en Italie. Il devient en 1785 un peintre renommé grâce a son œuvre « le serment des Horaces ».Il devient ensuite député a la Convention, ce qui l’amène à voter la mort de Louis XVI, puis il devient membre de l’Institut et se prend d’admiration pour Napoléon Bonaparte, et il réalise « le sacre de Napoléon ». Son passé de révolutionnaire lui vaut d’être exilé, il se réfugie donc à Bruxelles où il meurt le 29 décembre 1825. Il restera, l’un des artistes les plus