"Toute Vérité franchit trois étapes: d'abord elle est ridiculisée, ensuite elle subit une forte opposition, puis elle est acceptée comme une évidence".

En Franc-maçonnerie, le serment consiste en une promesse solennelle faite par le néophyte qui s’engage à garder les secrets de la Maçonnerie, à se conformer en toutes choses aux règlements de l’Ordre, et conformes aux lois en vigueur dans son pays et être fraternel. Ce serment spécifique se décompose en trois parties : une invocation, une promesse, une imprécation. La promesse est l’objet même de notre engagement maçonnique. Elle est symbolisée par la main droite posée sur l’équerre, le compas et la règle, la pointe d'un poignard en main gauche poser sur le coeur : ce geste signifie que le néophyte s’engage de façon totale, sans restriction mental d'aucune sorte, avec rectitude, comme une pierre posée d’équerre qui doit soutenir l’édifice à venir.
L’imprécation est la menace du châtiment. Le serment est tenu sur le Livre: la Bible ou le livre Égyptien de morts.
Le serment prêté est un pacte d'union, un lien sceller avec l'invisible mais aussi entre tous les Francs-maçons. Il est rappelé à chaque Tenue par le signe d’ordre et la main tendu vers le Naos. Il a donc un caractère d’alliance Cosmique avec l’Esprit Universel.
Le serment est obligatoirement sanctionné par une autorité supérieure à l’homme, par une transcendance capable de le juger.

Ce n’est donc pas le joug ou la passivité de la Loi que nous avons choisi mais bien l’engagement volontaire, sacré, individuel et collectif, sans cesse renouvelé du Serment ...
Néanmoins le Serment est aussi une parole, une parole donnée, une parole de véracité. C’est un acte de libre volonté ; en prêtant serment, on s’engage dans le temps, dans la continuité, dans la fidélité, dans la stabilité. C’est un choix, c’est même un droit.
Le serment pose une option de temps car il engage notre futur ; il pose une option de lieu car