Le serpent qui danse - baudelaire
Le serpent qui danse – Charles Baudelaire
Problématique : Quelles sont les marques du lyrisme
Introduction :
Le texte qu’il nous est proposé d’étudier s’intitule ‘’Le Serpent qui danse’’. Il a été écrit par le poète moderne français : Charles Baudelaire. Et publié en 1857, dans la section ‘’Spleen et Idéal ‘’ du recueil Les Fleurs Du Mal. Dans cette œuvre il exprime son ennui et son mal être profond par des images qui traduisent son état d’âme. C’est un poème de forme régulière ; constitué de neuf quatrains dont les rimes sont croisées, et d’une alternance entre pentasyllabes et octosyllabes qui instaurent une sonorité et un rythme régulier qui pourrait être celui d’une ‘’danse’’. A travers ce poème, Baudelaire évoque l’amour charnel et passionnel qu’il éprouve pour une femme antillaise, qu’il surnomme sa ‘’Vénus Noire’’. Il s’agira donc, au cours de cette analyse de repérer les indices du registre lyrique dont il use pour évoquer ses sentiments de façon exaltée.
I/ Eloge d'une femme aimée, portrait d’un Idéal
A/ Le discours descriptif (éloge et portrait de la femme)
Le poème reflète le portrait d’un Idéal absolu, et fait l’éloge d’une femme aimée. Pour ce faire, Baudelaire utilise d’une part, le discours descriptif par l’emploi des verbes de perception tels que « voir » aux vers 1 et 17. Et fait appel aux différents sens tels que l’odorat avec « âcres parfums » cité au vers 6, et « mer odorante » au vers suivant, ainsi le goût avec les termes « boire » et « vin » au vers 33, et « amer » présent au vers 34. Cette sollicitation des sens donne un effet de réel. D’autre part, de diverses figures d’analogie sont identifiées au travers du texte : « de ton corps si beau, comme une étoffe vacillante » aux vers 2 et 3 est une comparaison entre le corps de la femme et l’étoffe qui représente un tissu précieux vacillant, c’est-à-dire souple, brillant et en mouvement. Une antithèse est également notable au vers 14 : « doux » et «