le sexe au moyen age
Libertin
Suivre cette page Ne doit pas être confondu avec libéral ni libertaire.Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2008).Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l'article).Le terme libertin (du latin libertinus, « esclave qui vient d’être libéré », « affranchi ») comporte deux acceptions principales :dans sa version d’origine, le libertin est celui qui remet en cause les dogmes établis, c’est un libre penseur (ou libertin d’esprit) dans la mesure où il est affranchi, en particulier, de la métaphysique et de l’éthique religieuse (exemple : Dom Juande Molière) ;le sens qui prévaut de nos jours se réfère au libertin de mœurs, c’est-à-dire celui qui s’adonne aux plaisirs charnels (voire à la sexualité de groupe) avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle.
Sommaire
Libertinage intellectuel du xviie siècleLe roman libertin du xviiie siècleLibertinage agissant du xxe siècleNotes et référencesVoir aussiBibliographieLiens externes
Libertinage intellectuel du xviie siècleModifier
Relecture des théories du philosophe grec Épicure, le libertinage est un courant de pensée né au xvie siècle en Italie (Cardan,Paracelse, Machiavel), puis continué au siècle suivant par Gassendi. Affirmant l’autonomie morale de l’homme face à l’autorité religieuse (aspect surtout spéculatif de la liberté d’esprit), il débouche au xviiie siècle sur la forme moderne de l’esprit critique : appliqué à la réalité, expérimental[1]. Critique envers le dogmatisme, le libertinage refuse la notion de système philosophique ; il se constitue davantage sur une pluralité d'essais