Le silence de la mer, vercors: fiche de lecture
Fiche de lecture n°2 : Le silence de la mer.
1) Résumé.
En pleine deuxième guerre mondiale, un jeune soldat allemand (Werner Von Ebrennac) va s’installer dans une famille française composée d’un homme et de sa nièce qui accueillent l’homme dans un silence de mort. Très vite, une routine s’installe dans la maisonnée française, le soir pendant l’hiver, le troufion vient se réchauffer près du feu et entame un monologue sur la France, la musique, la littérature et l’Allemagne puis il va se coucher non sans avoir adressé l’habituel « Je vous souhaite une bonne nuit ». Un soir Werner annonce à ses hôtes qu’il partira à Paris pour une permission de deux semaines où il sera accueilli par des amis. Les deux semaines passent et le jeune soldat revient, il mettra une semaine avant d’adresser la parole à la famille française et ce ne fut pas pour leur annoncer une bonne nouvelle. Il leur expliqua les plans allemands encore et toujours dans un long monologue auquel il ne recevrait pas de réponse, puis il s’en alla définitivement en leur adressant un « Adieu ! » très solennel , il fut très étonné lorsque la nièce répondit un «Adieu » à peine audible mais assez fort pour que le soldat et l’oncle l’entendent.
2) Passage qui m’a marqué. (Le silence de la mer. Edition Albin Michel. 1951, page 28)
« -« … Balzac, Barrès, Baudelaire, Beaumarchais, Boileau, Buffon… Chateaubriand, Corneille, Descartes, Fénelon, Flaubert… La Fontaine, France, Gautier, Hugo… Quel appel » Dit-il avec un rire léger en hochant la tête. « Et je n’en suis qu’à la lettre H !... Ni Molière, ni Rabelais, ni Racine, ni Pascale, ni Stendhal, ni Voltaire, ni Montaigne, ni tous les autres »… Il continuait de glisser lentement le long des livres, et de temps en temps, il laissait échapper un imperceptible « Ha ! », quand, je suppose, il lisait un nom auquel il ne songeait pas. « Les Anglais, reprit-il, on pense aussitôt : Shakespeare. Les Italiens :