LE SILENCE A la gloire du grand architecte de l’univers, Vénérable maitre et vous tous mes frères en vos grades et qualités. Je vais vous présenter ce midi mon second travail dont le sujet choisi attribué par notre frère second surveillant est Le Silence, sujet choisi selon lui suite aux difficultés à en « placer une » pendant nos conversations. Introduction : Le Silence étymologiquement provient du latin ‘Silentium’ il apparait dans notre langue au XII siècle, Notre ancienne langue employait à la place de ‘Silentium’ ‘Silere’ qui signifiait ‘se taire’. Le mot silence a donc comme sens premier se taire, l’usage a inventé de nombreuse variation. Le petit Larousse nous dit : ‘état d’une personne qui s’abstient de parler ou de correspondre, au figuré cesser de faire du bruit’. Cette définition est incomplète car elle ne traite que du côté matériel du silence, elle se rapproche de la solitude et de l’isolement. Le silence peut être cela bien sur, mais c’est le premier degré du silence. La notion du silence dans son acception ‘se taire’ à plusieurs sens possible, il peut être volontaire pour préserver un secret ou réglementaire comme pour certaines professions (comme pour les notaires, les médecins et les professions médicales, les juges ou encore la police et bien d’autres encore). Le silence peut également être imposé par une règle monastique. S’il est intérieur, il devient méditation une recherche de la paix de l’âme.
Le silence un chemin vers les autres et vers Soi. Le silence est un chemin vers les autres et vers Soi au sens kantien du terme. C’est dans le silence que se manifeste la véritable activité de réflexion, nous somme de plus en plus en proie à la dispersion de l’esprit à une fébrilité constante, éparpillés, distraits et submergés par de nombreuses activités ou préoccupation qui ne nous permettent plus de trouver le temps ou la possibilités de réfléchir sereinement. Alain Finkielkraut : Le silence se meurt, le bruit prend partout le pouvoir, c’est la