Le silence
LE SILENCE
Ma première idée, VM, était de me taire car cette absence de sons choisie délibérément aurait résumé mon travail en quelques instants tant le silence est fort, moi qui suis au silence forcé depuis deux ans.
Vous me donnez la parole, j’en userai sans j’espère en abuser car parler du silence c’est déjà en faire grand bruit puisque le silence en ne disant rien dit tout
J’aborderai dans un premier temps le silence dans le monde profane puis le silence vu et vécu par la franc maçonnerie et terminerai par mon vécu d’apprenti
On définit le silence du latin « silentium » comme l’absence de bruits mais aussi le fait de se taire, de ne pas parler
Le silence en musique est une interruption du son sur une durée déterminée
Ce silence peut être décliné en de nombreux exemples aux sens bien différents
Le silence délectable d’une aurore matinale Nostalgique de la solitude de l’isolement
Le silence laborieux ou se mêle concentration et maitrise de soi
Le silence coupable de celui qui cache des faits répréhensibles
Le silence réglementaire comme celui imposé par une règle monastique ou un devoir professionnel de réserve
Le silence douloureux d’une minute de silence
Le silence discret qui fait retenir des paroles ou qu’on n’ose ou ne veut prononcer
Ou le silence approbateur car ne dit on pas « qui ne dit mots consent »
Tous sont des parcelles de vie, jamais des instants d’indifférence
Nombreuses citations parlent d’elle mêmes * Confucius dit nous avons deux oreilles et une bouche, donc nous devons parler deux fois moins que nous devons que nous devons écouter
* Talleyrand : la parole nous a été donnée pour guider notre pensée
* Ou Albert Camus : Nous ne nous connaissons pas encore car nous n’avons pas osé nous taire ensemble
Le silence est différent du mutisme qui est un refus de parler.
Si le silence est intérieur il devient méditation
Le silence est la première