Le siècle des lumières
— La Littérature française du XVIII° siècle, de Syl-vain Menant et Michel Delon (PUF).
— La Philosophie des Lumières, de Cassirer.
— Les Lettres persanes (Montesquieu).
— Le Dictionnaire philosophique (Voltaire).
— Les six premiers livres des Confessions (Rous-seau) .
— Les Rêveries du promeneur solitaire (Rousseau).
— Le Neveu de Rameau et Jacques le fataliste (Dide-rot).
INTRODUCTION
Le terme de « Lumières » fut employé dès le XVIII° siècle. Les Lumières commencent en fait à la fin du XVII° siècle, avec Fontenelle et Bayle, dont on dit qu’ils sont les pères fondateurs du XVII° siècle ; elles s’achèvent avant la révolution, avec Sade et les Anti-Lumières.
Quatre grands noms ont marqué ce siècle : Mon-tesquieu, Voltaire, Rousseau et Diderot (voir plus loin dans le cours les chapitres qui leur sont consacrés).
On appelle le XVIII° siècle le « siècle des Lu-mières », car après la mort de Louis XIV, en 1715, il y a une explosion en France d’une croyance dans le pro-grès, qui sera le fruit des lumières de la raison : le progrès de l’humanité guidée par les Philosophes.
Les pères fondateurs datent du XVII° siècle. Avec Bayle (1647-1706) et Fontenelle (1657-1757) apparaît l’esprit d’examen (c’est-à-dire l’esprit critique) ; c’est un changement radical avec la période précédente (la période classique).
Le classicisme (Racine, Molière, etc.) imposait une littérature extrêmement codifiée, avec des règles strictes auxquelles on devait se conformer, et l’imitation des anciens. On applique ce que l’on croit être les traditions antiques, grecques et latines (comme par exemple la règle des trois unités, qui n’existait pas chez Aristote !). Cette notion de règle va éclater, mais pas de la même façon chez tous les auteurs [NB: pour Voltaire, qui a un peu vécu sur les deux époques, seules comptaient les tragédies « dans le goût clas-sique »].
On remet en question les canons de la littérature, et ceux de toutes les activités humaines. Tout