Le siècle des lumières
Le musée Rodin.
Les sculptures.
Le musée Rodin du 79 rue de varenne dans le 7eme arrondissement est inauguré et ouvert au public le 4 août 1919. Il possède environ six mille six cents sculptures : terre cuites, plâtres, bronze, marbre, cires, pâtes de verres……. Elles sont conservées à Paris et pour la plus grande partie à Meudon. Lors de la création du musée il fut en effet décidée de présenter à Paris les sculptures achevées, marbres et bronzes, tandis que les plâtres qui reflètent la genèse des œuvres resteraient à Meudon. La situation n’a guère changé : tandis qu’à Meudon le visiteur plonge dans le mystère de la création, à l’hôtel Biron il peut étudier en un jeu permanent de renvoi entre les salles et le jardin, les grandes œuvres de l’artiste : aux marbres et aux bronzes que comprenait la donation de 1916 sont en effet venus s’ajouter des dons et acquisitions, des fontes réalisées par le musée : (la porte de l’enfer, Ugolin…..), enfin des dépôts ou attributions d’œuvres qui appartenaient à l’état et ont rejoint le musée Rodin en 1919 ou plus tard. C’est le cas de deux des œuvres les plus célèbres du musée : le Baiser et le Penseur. La porte de l’enfer : le 16 août 1880, Rodin reçut de la direction des Beaux Arts la commande d’une porte décorative qui devait être ornée de bas-reliefs inspirés de la Divine Comédie de Dante. Cette porte était destinée à un musée des Arts décoratifs que l’on projetais alors de construire à Paris, à l’emplacement de la cour des comptes détruite en 1871 (là où s’élève aujourd’hui le musée d’Orsay). Il imagina d’abord une composition en panneaux comme celle de la porte du Paradis à Florence. Très vite cependant, il décida d’abolir toute partition des vantaux. Il avait écarté les deux tiers du poème de Dante pour ne s’intéresser qu’à la partie la plus sombre : l’enfer. En 1900 dans le cadre d’une exposition personnelle que Rodin organisa place de l’Alma à Paris que le grand public eut la surprise