Le sort des ouvriers lors de l'industrialisation
De l’industrialisation émerge une catégorie sociale nouvelle, le monde ouvrier. Mais celle-ci est peu rémunérée et vit dans des conditions difficiles. Cependant de 1850 à 1939, on constate une amélioration du sort des ouvriers. En effet, prenant conscience d’être défavorisés par rapport aux autres classes sociales, les ouvriers s’organisent et réussissent à obtenir des droits nouveaux. Cette amélioration est-elle réellement significative ? Existe-t-il des limites à ce progrès ?
Au milieu du XIXème, la vie quotidienne est très difficile pour les ouvriers. En effet, à cette époque, leur salaire est faible. L’ouvrier consacre plus des ¾ de son budget à l’alimentation et au logement. Leur vie est misérable et ils survivent précairement. Par ailleurs, la durée quotidienne de travail dépasse 10 heures, sans jour de congé pour un travail dangereux et éprouvant. , A cette période, les enfants qui travaillent sont très jeunes. Avant, la loi de 1874, les enfants pouvaient travailler même s’ils avaient moins de 13 ans, l’enseignement étant réservé aux plus riches. D’autre part, le travail des femmes est très défavorable, elles travaillent dans des conditions précaires et indignes ; dans les ateliers de filage au mouille, l’humidité qui règne les rendent vulnérables au moindre froid. Elles tombent très vite malades et sont de plus en plus anémiques.
Aussi, les ouvriers n’ont pas de couverture sociale ce qui est très dommageable. Par exemple, si une personne a eu un accident de travail, cela peut conduire la famille à vivre dans la rue, sans logement. Ce qui est encore plus grave, c’est le fait que ces ouvriers n’ont pas le droit de s’exprimer et de défendre leur intérêt puisque les grèves et syndicalismes sont interdits. Des