« Le souvenir «
Emportés par le cours de la vie, nous n'en prenons pas moins le temps de nous tourner vers le passé. Nous explorons nos souvenirs personnels, nous partageons des souvenirs communs et nous nous replongeons volontiers dans un passé idéalisé. Pourtant, nous acceptons aussi d'oublier, nous en percevons même la nécessité. Nous oublions ce qui est anecdotique, ce qui est accessoire ; nous oublions parfois aussi l'essentiel. nous cultivons une étrange mémoire, prête à réécrire le passé Notre identité n'est-elle faite que de mémoire ? Si l'individu est souvent tourné vers ses souvenirs, prompt à la nostalgie, voire à la régression, il peut aussi revendiquer son droit à l'oubli. Comment se construire sereinement sans l'oubli ? Quelle place accorder à l'oubli des divisions et des conflits passés La société, de son côté, entre la nécessité de remettre en cause les traditions, de secouer les le devoir de mémoire : les lieux de mémoire se multiplient. Entre mémoire à préserver et oubli à assumer, entre nostalgie et aspiration à la modernité La quête est ainsi tout autant celle des temps perdus que celles des lendemains Comment concilier devoir de mémoire et nécessité de l'oubli ? Comment entretenir la mémoire tout en respectant le mouvement de la vie ? Comment, somme toute, faire que la mémoire reste vive ?
« L’objet »
Thème n° 1 - Ces objets qui nous envahissent : objets cultes, culte des objets
Nous sommes entourés d'objets de toutes tailles, de toutes origines, de toutes valeurs. Qu'ils aient été fabriqués artisanalement ou industriellement, leur évidence, leur apparente nécessité et leur prolifération nous amènent à nous interroger : quels rapports entretenons-nous avec les objets ?
, les objets sont notre création. Ils sont le résultat d'une réflexion Ils sont le fruit d'un travail qui a engagé un choix de forme, un mode d'usinage
L'industrie produit et rend accessibles un nombre considérable d'objets. Emblèmes de la société de consommation, ils posent