Le sponsoring dans l'équitation
Source principale : « Les partenaires du monde équestre », Sports Equestres, presse spécialisée, Cécile TESSEYRE, Avril 2008
Sans sponsors, le haut niveau n’existerait pas. Or, le haut niveau en équitation existe mais il est sans cesse victime d’une valse des sponsors.
En effet, malgré sa troisième place en termes de licenciés en France, l’équitation constitue un secteur important. Pourtant, les sports équestres ne figurent pas dans le top 10 des disciplines les plus sponsorisées, loin derrière la voile, l’athlétisme et le volley-ball.
Quels sont les facteurs qui font que l’équitation séduit-elle, aussi peu de sponsors ?
• La loi Evin
Dans les années 1970, l’un des plus grands sponsors équestres est Moët et Chandon, une célèbre marque de Champagne. Ainsi, de 1970 à 1991, sur tous les terrains, l’entreprise installe son bar où les cavaliers se retrouvent après leurs épreuves. Peu après, l’entreprise parraine épreuves et cavaliers, apportant à ceux-ci un budget annuel de 100 000 €.
D’autres alcooliers tels que Malesan suivent le même chemin et sponsorisent à leur tour de prestigieux cavaliers.
Mais en 1991, la Loi Evin interdit toutes publicités concernant les alcools. Les alcooliers doivent donc se retirer et le plus gros sponsor de ce milieu disparaît.
• La course à l’audimat
En 1974, de nouvelles chaines de télévisions apparaissent après la dissolution de l’ORTF : TF1, Antenne2 et France 3. Petit à petit, la concurrence commence à s’instaurer et l’audimat devient ainsi le juge de paix. L’équitation n’étant pas un sport très médiatique, les sponsors commencent leur repli. En effet, l’équitation n’est pas un sport diffusé sur les grandes chaines ou alors occasionnellement. Seul France 3 diffuse deux ou trois fois par an une compétition équestre internationale, alors qu’il y en a plus de 100 par an.
• Le manque de notoriété des cavaliers
La reconquête de partenaires passe