Le sport en allemagne
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Le sport est en pleine expansion dans l’entre deux guerre, et ceci aussi bien dans les pays démocratiques que dans les pays totalitaires. Mais en Italie et en Allemagne, le sport devient « une technique privilégiée pour uniformiser les pensées et les comportements ». I– la main mise totalitaire sur le sport :
• L’entrée de l’antisémitisme dans le sport. En Allemagne, le sport avait, avant le nazisme, une existence. Les dirigeants de la république de Weimar avaient décidé d’utiliser le Sport est de le développer, mais à des fins déjà très réfléchies. Il s’agissait notamment d’émanciper les jeunes filles de l’oppression. L'antisémitisme, porté par le régime nazi, fait son entrée dans le sport en avril 1933 à travers une "politique d'aryanisation" mise en œuvre dans toutes les organisations sportives de l'Allemagne. Ainsi, les sportifs dits «non aryens», à savoir les Tsiganes, les Juifs et même les "demi-juifs" sont systématiquement interdits de pratique physique dans les associations et les centres sportifs, qui sont désormais réservés aux allemands de "pure race".
Les sportifs juifs que les clubs sportifs allemands excluent donc, sont cependant autorisés à se retrouver dans des associations juives distinctes, telles que le Maccabee ou les sociétés Schild (composées d'anciens combattants juifs) et dans des clubs sportifs séparés. Mais ceux-ci ne disposent cependant pas des mêmes moyens financiers ni de la même disponibilité du matériel des institutions réservées aux allemands "non-juifs".
Les lois antisémites de Nuremberg en 1935 renforceront cette ségrégation racial dans le domaine sportif. Les terrains de jeux "juifs" sont, en 1938, après la nuit de Cristal, formellement interdits ainsi que l'accés aux Juifs des piscines, rivières, et lacs publics.
Voici quelques exemples de sportifs juifs ou tsiganes exclus des organisations sportives allemandes à cette époque.
• L’encadrement politique du sport. Dés leur arrivée au pouvoir, le régime s’est