Thème 1 :
Le sport : miroir de notre société ?
Si le sport est émotion, passion, épanouissement, éducation, collaboration, s’i l favorise l’insertion et permet parfois l’intégration, il est aussi déraison et violences. Incivilités, violences verbales, morales ou physiques, hooliganisme, démonstrations racistes et xénophobes, discrimination envers les femmes et les handicapés, mais aussi politique et affairisme s’y mélangent. Le sport est-il synonyme de violence ?

Dans son acceptation commune, le terme « violence » est employé pour décrire un comportement agressif, non amical, autrement dit une contrainte imposée à autrui, qui provoque la douleur, la peine. La multiplication des incivilités et des violences nous montre que le sport n’échappe pas aux maux qui affectent l’ensemble de la société. Le sport est aujourd’hui synonyme « d’affrontement ». Dans le texte de Johan Heilbron et Maarten van Bottenburg Le sport de la violence, du livre « Gladiateurs du troisième millénaire », nous pouvons voir que le public aime les sports violents. Il y a un engouement à la bagarre qui attire les spectateurs. Egalement dans le texte de Pascal Duret, La geste du héros, il est aussi question d’affrontement. Zinedine Zidane ayant voulu défendre ses valeurs familiales, a cogné un joueur de l’équipe adverse en lui mettant un coup de tête dans le thorax. On peut y voir aussi un goût pour l’affrontement, car ce dernier aurait pu ne rien faire et répondre sans aucune attaque physique. Laurent Mauvignier, dans son texte Dans les tribunes parle également des valeurs familiales car ce dernier compare un match de foot avec le fait d’avoir des enfants, de faire l’amour dans une ville, de visiter pleins d’endroits différents etc. Comme si le fait de voir un match de foot était aussi important que tous ces événements dans la vie de quelqu’un.

Les sports de combat trouvent de plus en plus leur place dans la société de nos jours. Le combat est devenu une « industrie de divertissement »,