Le sport
Ayant comme vertu originelle la préservation d’un corps saint dans un esprit saint, le sport est une activité noble pratiquée depuis l’antiquité. Néanmoins de nos jours, l’enjeu a pris le pas sur le jeu. En effet, nombreux sont les enjeux relatifs au sport aussi bien au niveau des Etats, au niveau international qu’au niveau du public en général. Dans le cadre de l’Etat, il semble que le sport contribue à asseoir l’unité et la coopération tant au niveau national qu’international.
Nous allons examiner comment le sport pourrait être un facteur de cohésion nationale, d’identité nationale et avoir une vocation fédératrice dans le concert des nations.
1/ Le sport : vecteur de cohésion nationale
Si les questions d’ordre politique, ethnique ou religieux ont tendance à diviser la population, le sport est, a contrario, le creuset de l’unité nationale. En fait, l’esprit même du sport cherche à dépasser toute inégalité et discrimination sociale au sein d’un pays, hormis quelques disciplines (réservées à la classe privilégiée comme le tennis ou le golf), en général, le sport se veut inclusif. Sa pratique n’exclut aucune catégorie sociale, raciale, de sexe ni de religion. Cela est particulièrement vrai pour les sports de masse comme le football, le rugby ou le basketball. Au niveau national, le sport est promu par les dirigeants eux-mêmes comme un facteur extraordinaire de cohésion de toute la population. Cette logique de cohésion, d’unité est fermement et volontairement véhiculée par les Etats. On peut citer, à titre d’exemple le cas du Cameroun puisque « très tôt, le régime d’Ahmadou Ahidjo a compris quel rôle pouvait jouer le sport et plus particulièrement le football dans la mobilisation des masses et la préservation de l’unité nationale ».
En outre, le sport constitue un vecteur de nationalisme et promoteur de valeurs communes. Le nationalisme sportif reflète la défense des