Le stress au travail
FACTEURS DE RISQUES, EVALUATION ET PREVENTION
AVANT PROPOS
Bien que les gens aillent généralement travailler de bon cœur, le stress au travail est toujours ressenti comme un grave problème. Dans cette problématique, les conséquences pour le travailleur et l’entreprise ne doivent pas être sous-estimées. Il ressort cependant d’une évaluation du Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale que les entreprises et les secteurs trouvent difficilement la voie de l’implémentation d’un plan d’action contre le stress. Effectuer une analyse des risques ne constitue ici qu’un obstacle de « moindre » importance. Les choses sont, par contre, plus difficiles lorsque les résultats de cette analyse des risques doivent être convertis en points d’action et lorsque ces derniers doivent être implémentés. Les entreprises, les comités pour la prévention et la protection au travail, les conseillers en prévention, les responsables HRM – en bref, les personnes-clefs dans l’approche du stress au travail – avouent ressentir un manque d’expertise pour entreprendre réellement les démarches nécessaires. Néanmoins, il apparaît également que seuls les niveaux entrepreunarial et sectoriel permettent de s’attaquer au stress au travail. Lors de l’élaboration d’une politique anti-stress, il convient de parler de situation gagnant-gagnant. Des travailleurs satisfaits améliorent le climat de l’entreprise, augmentent sa productivité et la qualité de la société. Et inversement: une entreprise saine connaît un climat plus ouvert où les travailleurs peuvent s’épanouir. Tous les acteurs – employeurs, travailleurs, conseillers en prévention, etc – sont partenaires dans le développement d’une politique anti-stress / du bien-être. Une approche participative est toute indiquée, bien que la réalisation concrète de cette approche soit déterminée par les caractéristiques spécifiques de l’entreprise et par l’expertise spécifique des parties concernées. Par exemple, dans