Le style chez claude simon. fiches de jeanne-marie barbéris
PHRASE, ENONCE, TEXTE. LE FIL DU DISCOURS DANS LA ROUTE DES FLANDRES, Jeanne-Marie Barbéris
NB : « ENONCE : unité de discours qui se présente comme complète, au moins provisoirement ( LRDF relance des énoncés qui semblaient achevés
Difficulté à situer les dialogues avec Blum (qui en fait en mort) ( surgissement du « démon contradictoire » de Georges
Mémoire fondée sur la répétition, la confusion, l’obsession => pt d’ancrage du texte
Confusion du lecteur le fait perdre son chemin pour qu’il puisse adhérer au mode de lecture prôné par le roman.
Récurrence de la forme d’introduction du discours rapporté : phrase sans verbe ( entraine la « mise à nu » des paroles + contact brutal avec le lecteur + donne rythme « sec » au dialogue
+ récurrence d’énoncés brefs au discours direct
( rompt avec l’idée d’un « discours-fleuve » avec seulement des longues phrases (périodes)
Pb principal : celui de la délimitation phrase/texte
Architecture d’ensemble qui superpose plusieurs notions : phrase/paragraphe et phrase/séquence textuelle
2) Ponctuation faible
Les « : » : récurrent dans tte l’œuvre. Lien créé est polysémique : explication, justification, conséquence. Instaure tension dans la lecture
Alinéa : récurrent. Permet de rythmer le texte d’une façon particulière quand il est utilisé dans les passages dialogués et narratifs
Système d’enchâssement : insertions qui permettent d’exprimer des commentaires sur la proposition précédente => hiérarchie argumentative syntaxique des propositions. Fréquence de ce système ( sentiment de complexité du lecteur
« Structure à emboitement » : retardent le tempo de la lecture & perturbent maitrise globale de l’énoncé ( perplexité du narrateur partagé avec le lecteur
3) Absence ou rareté de ponctuation
Elimination des aspérités de la ponctuation ( élimination des modulations rythmiques et intonatives ( lecture monotone qui favorise par mimétisme la vision sollicitée : un monde