Le style
* Cicéron, genèse des trois registres.
Simple, médiocre, sublime. Travail des figures pour chaque registre. Médiocre comme mixe de sublime et de simple, son éloquence est « telle qu’on la rapporte de l’école des philosophes ». Simple : « finesse et connaissance du monde qui annonce un sage. » Sublime comme pouvoir de fascination sur les peuples.
Registres = genera dicendi = façons de dire.
Trois voies d’accès : sage du citoy en, du sophiste et du politique.
Deux composantes majeures : enjouement et rigueur. Thématique du pathos pour le sublime. * Sublime : « véhémence », « pouvoir de remuer les âmes ». Austère ou harmonieux. Magnificence. * Simple : instruire. « Il ne grossit pas les objets. » Brute ou légère élégance. Plaisanterie. * Médiocre : « Toujours doux et coulant, ce style n’a d’autre caractère qu’une égalité soutenue. » Plénitude. Art qui vient des sophistes.
Art de l’orateur « insaisissable. » « Rien de plus étudié qu’une telle négligence. »
« L’orateur attique s’en tient à son élégance » > Au lieu de se perdre dans la figures de style.
* Longin, le sublime ou l’ascèse de l’éloquence.
Style relié à des préoccupations exclusivement morales, non aux impératifs de la convenance et du beau.
Quatre origines naturelles de la grandeur dans les pensées : * Grandeur d’âme, caractère. * L’invention. * L’inspiration ou enthousiasme. * L’imagination.
Grandeur dans l’éloquence : * arrangement des figures de style. * Choix des mots.
Toujours lien entre les détails techniques et la doctrine physico-morale de l’homme. Conjonction du rhétorique et du spirituel. Style vu en terme d’unicité autour du majestueux, du sublime, pas de catégorisations plurielles des styles.
Le sublime « enlève l’âme, il lui fait concevoir une plus haute opinion d’elle-même ».
* Boileau, éloge de la pensée sublime, la force du simple.
Alliance idéale et perdue du symbolique et du