Le suicide chez les jeunes

Introduction L’adolescence est une période charnière durant laquelle de nombreux changements apparaissent et ce, à plusieurs niveaux. Pour les jeunes, la pression de réussir à l’école, à la maison et dans leurs réseaux sociaux est énorme. D’un autre côté, ils ne possèdent pas encore l’expérience de la vie pour savoir que les situations difficiles sont souvent passagères. La majorité des troubles mentaux qui touchent les adultes de la société affectent aussi les jeunes. Voilà tout autant de facteurs potentiels qui peuvent provoquer de la souffrance chez une personne et qui pourraient faire en sorte d’envisager le suicide pour ne plus avoir à l’endurer. Le suicide des jeunes amène également la société à se questionner à chaque occasion sur ses manquements envers la nouvelle génération, particulièrement au regard du soutien à la famille et des difficultés d’intégration au marché du travail.

Mais qu’est-ce qui amènent les jeunes à vouloir mettre fin à leurs jours lorsqu’ils ont toute la vie devant eux ? Jusqu’à maintenant, il n’existe aucune explication simple à cette question. Le suicide à l’adolescence démontre un malaise important, une souffrance, un désespoir mais surtout, un appel à l’aide (Suicide Action Montréal, 2012). Pour trouver un semblant de réponse au suicide, il faut rechercher dans les antécédents de la personne, son vécu et les conflits occasionnés dans le passé. Les problèmes s’accumulent au fil du temps et finissent par atteindre un point de non-retour (Bouchard, 2006). Selon NTETU, A. L. (2003), le suicide représente la première cause de l’ensemble des décès avec 36,2% des cas, et la première cause des décès dus aux traumatismes et aux empoisonnements avec 44% des cas. Considérant ces données catastrophiques, dans une société qui se veut ouverte et socialiste, il est malheureux de constater qu’il y a un manque énorme au niveau de la prévention et de l’intervention chez la clientèle des jeunes adultes. En