Le surréalisme
(ORIGINE DU MOT) En 1917, Guillaume Apollinaire parle pour la première fois de "sur-réalisme" à propos du ballet Parade, et qualifie sa propre œuvre, Les Mamelles de Tirésias, de "drame surréaliste". André Breton va reprendre le terme à son compte.
En 1922, Breton tente de donner une orientation nouvelle au mouvement dada. Malgré l’échec de sa tentative, de nouveaux groupes se forment autour de peintres et d’écrivains épris de liberté et de renouveau (dont celui de ‘la rue du château’ auquel appartenait Prévert).
En 1924, il en expose les principes dans le Premier Manifeste du surréalisme.
Le mouvement surréaliste est alors créé et se dresse contre les conventions sociales, morales et logiques, et leur oppose les valeurs de l’imagination et du rêve.
Les surréalistes ont souvent la femme pour guide. La femme aimée révèle à l'artiste les affinités qu'il existe entre les êtres et les choses. L'amour qu'elle lui inspire est facteur d'unification.
L'humour est également pour les surréalistes un moyen de se détacher d'un monde dont il révèle l'absurdité. Il relève d'une attitude morale et grandiose : il exprime la volonté du moi de se libérer de la réalité, et, ce faisant, de se dépasser soi-même.
Le surréalisme a prétendu libérer l'homme pour lui permettre d'accéder à la sur réalité, synthèse du monde des rêves et du réel, dont l'art reste la plus sûre expression.
Les premières ruptures entre membres du groupe apparaissent dès 1929 (notamment à cause de divergences d’opinions politiques) et sont allées de pair avec son extension à différents domaines et à différents pays.
Après la mort de Breton, le 28 septembre 1966, malgré ses continuateurs, le mouvement s'éteindra progressivement.
Littérature
Le premier texte surréaliste fut publié en 1919. Champs magnétiques, ouvrage d’André Breton et Philippe Soupault, est un exemple d’écriture automatique.