Étape 1 : Plan du développement
Point de vue à défendre : Oui, il est vrai d’affirmer, dans Le Survenant, que le bonheur réside dans le nomadisme.

Argument Principal 1 : Par son mode de vie de type nomade, le Survenant se montre capable d’être maître de sa propre personne, donc de sa propre vie.
Sous-argument 1 : Le Survenant devient maître des routes.
Sous-argument 2 : Le Survenant devient maître de la terre.
Sous-argument 3 : Le Survenant devient maître sa vie sentimentale.

Argument Principal 2 : Les habitants du Chenal du Moine voit le bonheur dans leur vie par les bienfaits du nomadisme qu’ils perçoivent chez le Survenant.
Sous-argument 1 : Le père de la famille Beauchemin voit dans le Survenant le genre de fils qu’il aurait voulu avoir pour être heureux.
Sous-argument 2 : Angélina découvre pour la première fis les feux de l’amour dans sa fréquentation de ce passant.
Sous-argument 3 : Pour tous les autres habitants du Chenal du Moine, ils découvrent les côtés fascinants de la vie avec la présence du Survenant.

Étape 2 : Rédaction Dans Le Survenant le bonheur réside dans le nomadisme. En effet par ce mode de vie le Survenant se montre capable d’être l’unique maître de sa propre vie, ce qui apparaît comme une nouvelle forme de liberté individuelle au Québec au début du XXème siècle. Le Survenant parvient à cela premièrement par son habileté à devenir maître des routes. En effet ce dernier a développé l’habitude de vivre d’un lieu à l’autre, il se fait donc héberger et nourrire temporairement et il aime cela : «Partout où c’est que je passe, j’ai coutume de gagner mon sel, puis le beurre pour mettre dedans [...] Si vous avez pas satisfaction, dites-le : la route est proche» (page 43), dans ce passage l’allégorie liant le sel et le beurre à l’abondance en nourriture indique que le Survenant est sans aucun doute capable de trouver de quoi se nourrir très convenablement, même s’il doit travailler pour. Par cela, comme il l’a fait maintes fois