Le survenant
Il s'installe dans un hameau québécois aux valeurs traditionnelles fortes (soit au Chenal du moine près de Sorel). Il est travaillant et habile de ses mains. Il est donc une ressource inestimable pour l'agriculteur chez lequel il travaille.
Cependant, exprimant ses émotions et contant ses expériences, il est perçu par les habitants du hameau comme facteur de troubles et, en même temps, comme catalyseur de changement. Représentant l'inconnu et la connaissance, il est rejeté par certains et adulé par d'autres.
Les origines du héros, tout comme ses allées et venues avant d'arriver dans le hameau, n'étant pas connues, il a exercé une fascination sur l'imaginaire populaire du Québec des années 1950.
Les différentes adaptations (série télévisée, films et radio-feuilleton) et le nombre de prix que l'auteure a reçu pour le roman qui le dépeint en fait foi. Le prestigieux Book reviews du New York Times (édition du 5 mars 1950) a aussi fait une critique positive du roman dans sa version anglaise.
D'ailleurs, j'ai trouvé parfait que le mystère du Survenant reste intact puisqu'il est possible de l'associer à divers éléments. Au niveau du texte, il y a des oppositions constantes entre le Survenant et les villageois et on retrouve ces oppositions autant au niveau du vocabulaire que des actions réalisées par les personnages.
Un soir un étranger fait irruption à la table des Beauchemin et demande du pain et un toit contre de l'ouvrage. Dès lors cet homme est appelé le Survenant. On découvre les sentiment face à cet homme des villageois du Chenal du Moine. Sentiments qui sont tous différents des uns des autres. On s'attache entre autres à la douce Angélina, l'attachant père Didace et sa méfiante brue Phonsine.
Le Survenant est un grand roman d'amour et de liberté. Cette oeuvre, qui a été adaptée pour la télévision où elle a connu un véritable triomphe, a valu à son auteur une audience internationale. Germaine