Thèse :Il est faux d’affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme dans Le Survenant.
Argument principal 1
Dans le roman, les sentiments éprouvés par plusieurs personnages renforcent le mode de vie sédentaire.
1.1 Didace Beauchemein éprouve une fierté hors semblable à celle ressentit à la naissance e son fils lors qu’il eut en héritage la terre ancestrale.
1.1.1 « Quand il avait pris possession de la terre ancestrale, puis à la naissance de son fils, un sentiment de durée, de plénitude, l’avait pénétré jusque dans sa substance même : la force tranquille de l’arbre qui, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol. » p. 80
Lorsque Didace prend le contrôle des terres ancestrales, il est fier de prolonger la tradition : de faire partie de la famille Beauchemin, de vivre de ces terres. La naissance de son fils Amable est pour lui la confirmation que cette tradition verra la génération suivante. Cette idéologie se transmet également par la métaphore comparent la famille Beauchemin aux racines d’un arbre qui s’encre de plus en plus dans le sol ce qui renforce le mode de vie sédentaire.
1.2 Le Survenant ressent une émotion qui lui ait jusqu’à ce jour inconnu. 1.2.1 « Le Grand-dieu-des-routes renifla d’émotion. Quelque chose de grand et de nostalgique à la fois, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant remuait en lui, qu’il eût aimé partager, même dans le silence, soit avec Didace Beauchemin, soit avec Angélina Desmarais, ou peut-être avec Z’Yeux-ronds. » p. 64
Cet extrait illustre la chaleur des habitants du Chenal et les bienfaits qu’apporte leur mode de vie. Ce nouveau style de vie fait naître chez le Survenant un sentiment d’appartenance.
1.3 Les habitants du village ressentent de la fierté suivit d’un sentiment d’accomplissement lorsqu’ils savourent le fruit de leur du labeur à la saison des récoltes.
1.3.1 « […] ils avaient repris leur naturel et se régalaient sans gêne. […] Entre la dinde, bourrée de far aux fines herbes à en