Le suspens chez steven spielberg
Mais, c’est justement cette répétition qui m’intéresse ici, car quoi de mieux qu’un réalisateur qui refait trois fois le même film, pour mettre en lumière son évolution ?
Et quoi de mieux que trois poursuites, l’essence même du suspens, pour tenter de dégager des éléments de définition d’une des notions les moins saisissable du cinéma ?
Un tel travail est ambitieux, et ne pourrait être complet qu’au bout de deux années de recherche minimum. Je n’ai pas la prétention de proposer un devoir complet, mais plutôt un essai à retravailler, une idée à continuer au cours des années à venir.
Afin d’aborder ce vaste sujet, je m’impose une méthodologie aussi utile que pénalisante, car lourde – somme toute, comme la majorité des méthodologies. Après avoir résumé et analysé rapidement les trois histoires, je traiterais tour à tour des thèmes importants (les personnages, les climax, les fins…) pour y trouver, entre différences et similarités des œuvres littéraire aux œuvres cinématographiques, les indices d’une évolution et ceux du suspens.
J’apporterai, en conclusion, les éléments de suspens que j’aurais distingués à travers ces six œuvres, permettant peut-être d’en approfondir la définition.
TROIS HISTOIRES À SUSPENS
Ces trois histoires ont été traitées par Spielberg dans l’ordre des niveaux de difficulté, autant dans le fond que dans la forme. La