Le symbolisme
I-Les débuts d’un nouveau mouvement littéraire : le symbolisme
1) Contexte historique
Le symbolisme est un mouvement littéraire qui naît en France vers 1880 et connaît un rayonnement international à la fin du XIV ème siècle. Il est en réaction contre le positivisme et l’esprit scientifique tels qu’ils se traduisent dans le réalisme et le naturalisme. Ce mouvement encourage les artistes à exprimer leurs idées, leurs sentiments et leur valeur avec des symboles plutôt que des déclarations explicite. En fait, l’artiste tente d’atteindre une réalité supérieure à travers des images et des symboles.
Très vite, Stéphane Mallarmé s’impose comme le chef de file du mouvement et ainsi réuni plusieurs artistes à la recherche d’un nouveau langage : Maurice Maeterlinck, Gustave Kahn, Jules Laforgue ou encore Claude Debussy. Ils formalisent leurs orientations dans le Figaro du 18 septembre 1886 en publiant l’article « un manifeste littéraire. Le symbolisme » écrit par Jean Moréas.
2) Les caractéristiques de ce mouvement
L’œuvre ultime de Mallarmé s’intitulant « un coup de dés jamais n’abolira le hasard » résume bien l’écriture symboliste : il s’agit de recréer le sens du mystère et de la rêverie devant l’univers à l’aide d’images et de correspondances.
• (un nouveau langage poétique) Les symbolistes utilisent des termes rares, des symboles et des tournures recherchées pour aller au-delà des apparences et découvrir le sens caché du monde. Il s’agit donc de rendre le poème obscur et le lecteur doit renoncer à l’idée d’un sens unique. • (des états d’âme) Ces artistes évoquent la notion de nature en représentant par exemple des paysages fluides pour exprimer des sentiments intimes. • (Musicalité des rêves) Les poètes symbolistes abandonnent les contraintes de la versification pour des vers plus libre, c'est-à-dire des poèmes en prose.
3) Les thèmes essentiels du symbolisme