Le symbolisme, un courant difficile à cerner
Je vais essayer de vous présenter le courant symboliste en vous expliquer ses traits majeurs, pour le définir d’une façon la plus simple possible. Pourtant, tenter de cerner le symbolisme, c’est risquer de le réduire à ce qu’il est ; un phénomène plutôt flou. C’est pour ça que je serai la plus claire possible en expliquant correctement chaque point important tout en restant brève, et en utilisant des images pour mieux comprendre ce courant particulier. Je vais également mettre en italique les mots qui me semblent important à relever. I. Définition du courant
Mouvement littéraire de la fin du XIXe siècle, qui met l’accent sur la valeur suggestive du langage, seule apte à déchiffrer l’univers considéré comme « le symbole d’un autre monde ».
Il ne faut pas confondre ce mouvement littéraire, le symbolisme, et « l’école littéraire symboliste», groupe de poètes unis par des aspirations communes et des points de vue pareils à propos des vers, qui triomphe vers les années 1885-1900. Ils ne vont plus utiliser de poèmes à forme fixe, et ne vont plus faire attention au nombre de syllabes dans un vers (vers libre). La rime s’atténue en assonance, le rythme des poèmes se modèle sur celui des émotions ou de la rêverie. Chacun laisse libre cours à son imagination. Les poètes prétendent entrer en contact avec le sens caché de l’univers par l’intermédiaire du symbole.
L’idéal symboliste, quant à lui, repose sur le sens du mystère. Pour atteindre l’âme des choses, au-delà des apparences, la poésie usera du symbole, elle sera suggestive, fluide ou encore musicale. C’est le rêve de chaque poète qui s’exprimera dans son œuvre, elle sera liée à une philosophie de l’inconnaissable et du subconscient. II. Caractéristiques majeures du courant * Recherche du mystère des êtres et du monde. L’artiste utilisera des personnages mythiques, des univers imaginaires, des atmosphères étranges, … * Le poète devient un sorte de voyant