Le système social bismarckien
A partir de la fin du XIXe siècle, les ouvriers et une partie des employés allemands sont pris en charge par un système d’assurances sociales.
Otto Eduard Leopold Bismarck (1885-1898), homme politique prussien, Homme politique conservateur, aristocrate protestant et monarchiste, l’unificateur de l’Allemagne par le fer et par le sang, n’a pas une excellente image en France en annexant l’Alsace-Lorraine, mais il est considéré comme un mythe en Allemagne puisqu’il reste dans les mémoires collectives.
Sa forte personnalité a marqué profondément l'histoire de son temps, qu'il s'agisse de l'Allemagne ou de l'Europe tout entière. En Allemagne, Bismarck fut le principal artisan de la destruction de la Confédération germanique imaginée par l'Autriche en 1815, à laquelle il substitue une Confédération de l'Allemagne du Nord (1867), puis un Empire allemand (1871), tous deux soumis à l'hégémonie de la Prusse. Ce Reich bismarckien, le deuxième de l'histoire de l'Allemagne, Bismarck s'applique à le consolider en luttant contre ses ennemis – catholiques (Kulturkampf), socialistes, minorités ethniques –, en le dotant d'institutions communes et surtout d'une armée puissante. Celle-ci permet à l'Allemagne de jouer en Europe, pendant près de vingt ans (1871-1890), un rôle prépondérant. L'« Europe bismarckienne » est celle dont le nouveau Reich occupe le centre, et dans laquelle la politique des autres puissances s'ordonne par rapport à la volonté du « chancelier de fer », ou aux intentions qu'on lui prête.
Le 18 janvier 1871, l'Empire Allemand est proclamé à Versailles, Bismarck en devient le premier chancelier. De là il devient l’ordonnateur des premières mesures de protections sociales allemande. Il a été le 1er commanditaire de l’histoire à être à l’origine d’un mythe qui tend à faire de l’état social allemand un élément du grand projet bismarckien de constitution, de consolidation et de rayonnement de l’état national