Le système totalitaire d’Hannah Arendt
Introduction
I) Synthèse des idées exposées
a) Dans le Chapitre III
b) Dans le Chapitre IV
II) Commentaires et Critiques
a) Quelques critiques générales
b) Contradictions avec « Eichmann à Jérusalem » et critiques possibles
Conclusion
Introduction :
Hannah Arendt est née à Hanovre en Allemagne en 1906 dans une famille juive. Elle mène des études de philosophie à l’Université de Heidelberg où elle suivra les cours de Husserl, Heidegger et Jaspers. Elle fuit le nazisme dès 1933 pour s’installer en France puis part aux États-Unis dès le début de l’occupation allemande en 1941. En 1951, naturalisée citoyenne des États-Unis d'Amérique, elle entame une carrière universitaire comme conférencière et professeur invitée en philosophie politique dans différentes universités : Berkeley, Princeton (où elle devient la première femme nommée professeur), Columbia et bien d’autres. Elle meurt en 1975 à New-York. Hannah Arendt est considérée comme une des figures majeures de la pensée contemporaine. Son œuvre, qui a approfondi avec clairvoyance des thèmes aussi difficiles que tragiques tels que l’antisémitisme ou le totalitarisme, est aujourd’hui considérée comme un incontournable de la philosophie politique.
Le système totalitaire est le troisième tome de Les Origines du totalitarisme paru en 1951, après l’Antisémitisme et l’Impérialisme. Dans cette trilogie, Arendt tente de reprendre la démarche de la politologie classique, celle qui va d’Aristote à Montesquieu et Tocqueville, pour déterminer l’essence propre d’un régime qu’elle considère comme totalement inédit et sans précédent : le totalitarisme. Les Origines du totalitarisme et plus particulièrement Le système totalitaire, le tome sur lequel se porte notre étude, constituent à la fois une illustration et une préfiguration des thèses de l’auteur. Elle y analyse le régime stalinien en URSS de 1945 à 1953 et le nazisme en