Cependant il existe une deuxième méthode pour répartir les sièges non attribués au quotient: la méthode de la plus forte moyenne, Cette méthode a pour conséquence l'effet contraire de celle vue précédemment.

Mais qui peut également favoriser les grands partis politiques

En effet, dans le cas d'une autre méthode, celle de la plus forte moyenne, les grands partis politiques sont mis en avant, mais au prix d'une instabilité gouvernementale, Système de la plus forte moyenne

Il y 'a 2 temps:
- On attribut fictivement à chacune des listes le premier siège restant - Puis on calcule la moyenne de chaque liste en divisant le nombre de ses suffrages par le nombre de siège attribué au quotient, augmenté d'un siège fictif.

Exemple:

4ème siège:

A) 60000/3 = 20000
B) 46000/2 = 23000 ==> il obtient le 4eme siège 19000
5ème siège :

A) 60000/3 = 20000 ==> il obtient le 5ème siège
B) 46000/2 = 15333 19000

Ce système est utilisé dans plusieurs pays, comme l' Australie ou l'Espagne. Il est également utilisé en France lors d'élections particulières : Les élections du Parlement Européen, les comités d'entreprises ou encore les représentants étudiants au conseil d'administration des CROUS.

Cette méthode favorise les grands partis politiques mais engendrant une certaine instabilité gouvernementale, ce que nous allons voir dans une seconde sous partie.

Une instabilité gouvernementale renforcée

Ce mode de srcutin, comme nous l'avons vu est plus juste et plus démocratique du fait du multipartisme. Cependant, il lui est reproché de générer une instabilité gouvernementale.

Tout d'abord, si le gouvernement de coalition rassemble des partis politiques trop éloignés idéologiquement, la mise en place de grandes réformes est plus difficile.
Ensuite, cela peut rendre l'Assemblé ingouvernable en cas d'absence de majorité,
De plus, l'électeur est dépendant des partis puique le scrutin étant de liste, c'est le parti qui fixe