Le tabagisme
Au-delà de cette différence du nombre de fumeur, il semblerait que les personnes appartenant aux classes sociales dites supérieures aient plus de facilités à arrêter de fumer que ceux appartenant aux classes sociales dites inférieures. Patrick Peretti-Watel explique ces différences de plusieurs façons. Il indique d’abord que le rapport à la cigarette est différent ; pour les plus riches, elle aurait un aspect convivial alors que pour les plus pauvres c’est un moyen de lutter contre le stress. De plus, les plus pauvres vivent encrés dans le présent car ils doivent s’inquiéter au jour le jour de leur vie matérielle. Ils se projettent donc beaucoup moins dans l’avenir et se soucient de survivre avant de se soucier de leur qualité de vie. Alors que les plus riches eux, peuvent tout à fait se projeter dans le futur car ils n’ont pas à s’inquiéter de leur confort présent, et peuvent ainsi mieux remédier à tout ce qui nuit à une bonne hygiène de vie. Ainsi se pose la question d’arriver à sensibiliser les plus pauvres quant à leur tabagisme, la hausse des prix étant potentiellement la meilleure