LE TEMPLE

L’origine du mot « temple » en latin est templum, ce qui signifie « maison de Dieu », où dans l’antiquité, seuls les prêtres pouvaient y pénétrer. Le temple est un reflet du monde divin. Son architecture est à l’image de la représentation que se font les hommes du divin. Le temple est un lieu sacré, parmi les plus puissants exemples, les pyramides et les temples égyptiens. C’est la cristallisation de l’activité céleste. Dans la construction des temples, l’orientation est l’un des éléments principaux. Il est fait selon le modèle divin, le plan du temple de Jérusalem fut révélé à David. Le temple du roi Salomon est un modèle de symbolique géométrique, en effet le temple était divisé en trois lieux essentiels, en relation avec le macrocosme (le monde cosmique) et le microcosme (monde individuel). * Le vestibule (oulam), relié à la terre dans le macrocosme et au corps dans le microcosme, inondé par la lumière du jour. * Le saint lieu (hikal), associé à l’atmosphère dans le macrocosme et l’âme humaine dans le microcosme, qui reçoit la lumière du jour réfléchie. * Le saint des saints (debhir) représentant le ciel dans le macrocosme et l’esprit dans le microcosme, est plongé dans l’obscurité.
Les temples grecs présentent une même structure que le temple de Salomon, l’espace du temple grec est lui aussi sacré, séparé et pur.
Mais une chose essentielle est à retenir, ce sont les hommes qui construisirent tous ces édifices dans un seul but, celui de donner un lieu bien spécifique à la vénération de leur Dieu, destiné aussi à protéger et accueillir les assemblées à vocation spirituelle. C’est un lieu tant pratique que symbolique, ayant une utilité et une utilisation précises et évidentes. Le temple est une unité de lieu où les hommes sont ensemble, où ils deviennent un ensemble. Ils y sont réunis et unis, ils y acquièrent des caractéristiques communes.
C’est un lieu qui est propice à transporter l’être humain au-delà de lui-même. Là, il prend