"A trop penser au passé ou au futur on en oublie de vivre au présent, on vit comme si on n'allait jamais mourrir et on meurt sans jamais avoir vécu. La seule façon d'échapper au sortilège est de vivre dans l'instant présent" Maxence Fermine. Nous trouvons dans cette citation les pièges de l'autosatisfactions des hommes ainsi que leur contentement non pas aux trois principales instances temporelles (Passé, présent et futur) mais en supprimant celle du présent qui ne laisse plus que les deux autres qui permettent de dévisager la folie des hommes et leur tendance continue à fuir. Blaise PASCAL va donc affronter dans l'écriture d'un extrait de son roman Pensées publié en 1670, le rapport de l'homme au temps. Pascal travaillera sur la problématique suivante: Comment comprendre, les hommes qui ne veulent pas appartenir au présent même si c'est pourtant le seul et unique temps "réel"? Pour en plus se diriger vers le passé qui est un temps déjà franchi, ainsi qu'à l'avenir qui lui n'a pas encore montré signe de vie? Il traitera l'imprudence de direction vers des temps secondaires, puis sur la faculté de l'homme à être tant de fois peu sage. Tout semble se passer comme si le temps qui appartient au désir du bonheur était celui du malheur qui fait notre existence, et c'est en cela que les hommes s'obstinent à fuir dans l'espérance(avenir) ou dans la nostalgie(passé) sans voir réellement que l'une et l'autre sont moins la solution de la misère que cette autre dimension si souvent rejetée. Nous procèderons au cours de cette explication en trois parties qui vont faire appelles tout d'abord au constat de l'inadaptation de l'homme face aux relations négatives envers le présent. Ensuite par la cause d'une grande instabilité morale. Et enfin par la justification, et la conclusion d'une grande interiorité.
Nous commencerons par engager l'explication par une relation au présent étrangement négative qui se ressent dans la première partie du texte