Le théâtre de l’Absurde

Partie A : L’Absurde, présentation. Le mot absurde vient du latin ab-surdus ce qui signifie au sens propre « sourd, inaudible » mais au sens figuré « hors de propos ». Le théâtre de l’Absurde exprime donc un écart avec ce qui devrait être et ce qui est. Le théâtre de l’absurde représente bien le questionnement de l’époque. Une époque d’après-guerre où toutes les idées et les conceptions déjà existantes sont remises en question.
•Les idées essentielles :
L’absurde est un miroir de l’époque dans laquelle il est apparu. En effet, le but du théâtre de l’absurde est de transmettre un message à la société actuelle mais par le rire et la provocation. L’absence d’intrigue au théâtre est due à l’incompréhension totale du sens exact de la vie des hommes, c’est cette situation qui est critiquée et mise en scène dans le théâtre de l’absurde.
•Pièces et auteurs importants :
-Eugène Ionesco : auteur roumain, il passe son enfance à Paris. Il dénonce lors de la montée du fascisme, la domination et le fanatisme qui pèse sur l’individu. Il transmet ses idées au théâtre à travers le comique. Il doit son succès à sa pièce Rhinocéros.
-Samuel Becket : irlandais, Mr Beckett s’installe en France en 1937 et dès 1945 compose ses pièces essentiellement en français. En attendant Godot, une de ses pièces principales, créé un nouveau langage psychologique pour le théâtre de l’époque. Ses œuvres se confrontent à l’absence des mots, de sens et de Dieu (Fin de partie, Oh les beaux jours). L’ensemble de ses pièces lui permet de décrocher le Prix Nobel en 1969.
-Antonin Artaud : précurseur de l’absurde et écrivain français, marque la littérature moderne. Son manifeste Le Théâtre et son double va fortement influencer les dramaturges. Artaud apporte beaucoup d’importance au jeu des acteurs ainsi qu’à la mise en scène, celui-ci demande un art vivant et essentiel à la société. Un spectacle à la fois grave et violent : le « théâtre de la cruauté ».
-Jean Genet :