Le theatre au 17e siecle
Lieux de représentation en France
Très curieusement, pendant les trente premières années du XVIIe siècle, Paris ne possède pas de théâtre régulier, tout comme les autres villes françaises, n'offrant des spectacles que lorsqu’une troupe ambulante s'installe pour quelques semaines. Ces troupes ont d'ailleurs plus de mal à trouver des lieux de représentation à Paris qu'en province. En effet, le monopole des spectacles est tenu, dans la capitale, par une société dénommée la “ Confrérie de la Passion et Résurrection de notre Sauveur et Rédempteur Jésus Christ ” qui possède une salle de spectacle à l'Hôtel de Bourgogne et par laquelle il faut passer pour pouvoir louer la dite salle. Celle-ci est d'ailleurs assez misérablement installée et fort incommode. Aussi, de nombreuses troupes préfèrent jouer soit en plein air dans les cours d'hôtels, soit, à l'abri, dans l’innombrable jeu de paume (Salle, dans les jardins des Tuileries, où l´on jouait à la paume ; jeu de balle, ancêtre du tennis). Parisiens où elles peuvent construire des décors de fortune et une scène sommaire. Pourtant, même dans ces lieux, la Confrérie de la Passion doit donner son autorisation qui, bien entendu, se monnaye à des tarifs souvent exorbitants. La vie théâtrale se développe donc davantage en province où l'activité dramatique est assez intense. Heureusement pour la capitale, l'intérêt que Richelieu (Cardinal de (1585-1642). Premier ministre de Louis XIII de 1624 jusqu´à sa mort. Il triomphe des Protestants au siège de la Rochelle, et lutte contre la Noblesse, en interdisant les duels, et en déjouant les différents complots et intrigues visant à diminuer le pouvoir du Roi, en cela inspiré