Le théâtre est un genre littéraire qui se distingue fondamentalement des autres.
D’abord texte écrit, il ne semble trouver son achèvement que dans sa représentation. Il semble être moins un texte écrit pour être lu que pour être vu. Cependant, notre expérience même de lecteurs de théâtre, ne serait-ce que dans le cadre scolaire, nous incitera à montrer que la simple lecture d’une pièce permet d’en imaginer la représentation. Sans doute celle-ci n’est-elle pas à négliger et peut-elle apporter beaucoup, mais au final, il nous semble surtout que lecture et représentation peuvent se compléter et n’ont pas à s’exclure l’une l’autre.
I) La simple lecture permet d’imaginer la représentation
1) Le rôle des indications scéniques (ou didascalies) pour « imaginer » la pièce en acte.
2) Des personnages qui portent l’action dans leur langage et la font vivre dans le théâtre intérieur du spectateur qu’est l’imagination.
3) Les avantages de la lecture (pour le lecteur, mais aussi pour l’auteur de théâtre : voir, au XIXe siècle, les tentatives de « théâtre dans un fauteuil », chez Musset notamment).
II) La représentation reste indispensable
1) Une valeur ajoutée : une manière de toujours renouveler un texte.
2) Le rôle primordial des acteurs : la force de l’incarnation.
3) Le théâtre : un art « total » (rôle des décors, des lumières…).
III) Lecture et représentation n’ont pas à s’exclure l’une l’autre
1) La lecture comme mise en scène : un « travail » sur le texte qui permet de mieux en appréhender le sens et qui est toujours nécessaire, au moins en préalable à la mise en scène. 2) Comment une représentation peut faire redécouvrir un texte et inversement comment une lecture peut donner envie d’assister à la représentation d’une pièce (lectures plaisantes ou non / bons et mauvais spectacles).
3) Un texte, des interprétations : la richesse du texte théâtral, quelle que soit la forme de