Le Théâtre Au 20 ème Siècle
Economie | Publié le 28.06.2011 à 18h30 | Par Oumar Baldé
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En France, les entreprises spécialisées s'arrachent les déchets, l'industrie du recyclage est organisée jusqu'au dernier détail. Loin s'en faut au Maroc, où les ramasseurs d'ordures forment toujours le début de la chaîne, gardant ce qui les intéresse et jetant le reste par terre. Pourtant le secteur ne manque pas d’atouts.
« En intégrant le tri dans la gestion déléguée des déchets, le ramassage pourrait générer beaucoup de profits. Outre, le fait qu’il facilite l’opération de collecte et de traitement, le tri permet à la société délégataire de revendre les matières recyclables ». Cette déclaration d’un responsable d’une entreprise de traitement de déchets renseigne sur la nécessité de la mise en place au Maroc d’un véritable système de ramassage des déchets.
Depuis 1999, diverses expériences ont vu le jour à Rabat et dans plusieurs autres villes, mais sans succès. La sensibilisation des populations, ainsi que leur implication et la volonté politique, font encore défaut. La réussite de la nouvelle expérience lancée en décembre dernier à Benslimane permettra de voir plus clair sur l’avenir du ramassage des ordures dans le royaume. Le tri des déchets industriels est pour le moment mieux réussi que ceux des ménages, et tend à se généraliser.
Secteur à investir
Au Maroc, les opportunités de développement du recyclage restent énormes et non encore suffisamment exploitées. Ce secteur se divise en quatre filières. En plus de celles du plastique, et du verre, la filière papier et carton, ainsi que celle des métaux, continuent des générer d’importantes plus-values à travers les sociétés de revalorisation opérant dans le secteur. Seulement, les acteurs du premier maillon du recyclage, à savoir les « récupérateurs », qui revendent les déchets collectés aux intermédiaires et autres grossistes,