Introduction

- Absurde = contraire à la raison, au sens-commun
- Théâtre de l’Absurde = Anti-théâtre = Nouveau théâtre = Théâtre de dérision

I. Les origines

- Existentialisme = courant philosophique et littéraire du début du XXème siècle plaçant au cœur de la réflexion l’existence individuelle, la liberté et les choix personnels. (Exemple : Camus, Sartre)
- Le philosophe allemand Nietzsche annonce en 1882 la « mort de Dieu » = solitude, homme sans repère.
- Certains écrivains développent la pensée sur l’absurdité de la vie (Camus)
- Après la Seconde Guerre Mondiale, l’homme prend conscience qu’il est capable des pires atrocités (camps de concentration, bombe atomique) > Monde absurde, humanité en déroute.
- Beckett, Ionesco, Adamov écrivent des œuvres encore plus absurdes que les existentialistes : ils ne respectent plus les conventions théâtrales et s’expriment dans un langage lui-même absurde :

« Un langage nouveau, des idées nouvelles, un point de vue nouveau, une philosophie nouvelle vivifiée qui transformerait dans un avenir assez proche les modes de pensée et de sentiments du grand public. » -Martin Esslin-

- Rupture avec la dramaturgie classique mais aussi avec le théâtre de boulevard qui prônait le réalisme = théâtre avant-gardiste.
- Pensée individuelle = pas de réunion, de concertation
- Le terme « théâtre de l’absurde » fut introduit en 1962 par un critique littéraire anglais, Martin Esslin. Pour Martin, Beckett, Ionesco et Adamov en sont les chefs de file mais ces deux-derniers désapprouvaient cette expression qui les rapprochait de l’existentialisme.
- Géographiquement, l’origine de ce théâtre se trouve à Paris, dans les quartiers latins.

II. La rupture avec les concepts traditionnels du théâtre occidental

A. Résumé des œuvres étudiées
1. Le Malentendu de Camus
Ce n’est pas du théâtre de l’absurde à proprement parler mais Camus a été un précurseur de ce type de théâtre en évoquant l’absurdité de la vie. Toutefois son