Le théâtre est le lieu de l'invraisemblance par excellence mais ce que vient goûter le public
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Le théâtre est le lieu de l'invraissemblance par exemple. En effet, la façon de parler au théâtre est assez irréaliste: des didascalies sont souvent utilisées pour préseter une scène, les personnages font des apatés, ils parlent aux autres acteurs tout en nous parlant à nous, spectateurs, ou bien ils font de longs monologues. Ensuite, ces personnages sont, le plus souvent, pour le moins extraordinaires: parfois ils sont des monstres de la mythologie comme dans Phèdre où Poséidon envoie un montre marin. Ou encore, dans Rhinocéros, les personnages se transforment en pachidermes. Ces personnages peuvent aussi être des héros surdimensionnés comme dans le Cid où le héros perd de sa vraisemblance car il combat les Maures. Le jeu des acteurs et les stéréotypes sont exagérés: dans l'Ecole des Femmes, la jalousie d'Arnolphe est poussée à l'extrême. Enfin le théâtre lui-même est invraisemblable: les pièces sont découpées en actes et en scènes et respecent le plus souvent la règle des trois unités c'est-à-dire que l'histoire se passe en vingt-quatre heures, sur le même lieu et avec une seule intrigue comme dans l'Ecole des Femmes. La scène sur laquelle est jouée la pièce est comme une boîte avec un côté transparent avec des spectateurs devant qui sont concidérés comme des voyeurs.Cependant, on y vient chercher la vérité sur les hommes. En effet, les personnages sont joués par de vrais personnes avec leur voix et tout ce qui les caractérise: ils parlent en faisant des dialogues, au discours direct comme de vrais êtres humains, avec leur jeu, leurs gestes qui immitent plus ou moins la réalité. Le Mariage de Figaro ne fait pas exception à la règle: les personnages immitent la noblesse avec ses défauts et les valets. C'est pour cela que les spectateurs viennent: pour apprendre la vérité sur les hommes et la morale sur la société de son temps: dans Le Mariage de Fiagro, on assiste à l'abus de la noblesse sur les valets et surtout à la critique de la justice. Dans Phèdre, on