Le tiers état
Au 18ème siècle, détenir des privilèges en France était synonyme de noblesse et de pouvoir. Ainsi, à la fin de ce siècle, la population Française se divisait inégalement en trois types de catégories sociales. Tout d’abord, nous retrouvons la noblesse, le clergé et finalement le Tiers-État qui représente l’immense majorité de la population regroupant donc tous les travailleurs en campagne, les paysans et artisans. Ainsi, l’homme politique français Emmanuel-Joseph Sieyès se demande mais qu’est ce que le Tiers-État ? Dans son texte « Qu’est-ce que le Tiers État ? », l’auteur tend à défendre le Tiers-État et il revendique ses droits vis-à-vis de la noblesse.
Sieyès commence directement et brusquement son analyse du Tiers-état en avançant que le Tiers-État n’a rien en sa possession mais il est tout et demande justement une clair considération en augmentant entre autres ses droits. Il voit le Tiers-État comme une entière nation et à l’intérieur de cette nation, nous retrouvons des travaux particuliers et des fonctions publiques qui lui permettent de durer. Il distingue ainsi quatre différentes classes dans les travaux particuliers. La première consiste à être celle dans laquelle les familles gagnent leurs pièces en travaillant en campagne. La deuxième classe consiste à être la nouvelle main d’œuvre qui s’unit pour perfectionner le produit à sa nature propre. La troisième classe se situe entre la production et la consommation du produit, ce sont les négociants qui agissent à titre d’intermédiaire pour analyser le produit. Finalement la dernière classe des travaux particuliers, selon Sieyès, sont les « soins directement utiles ou agréables à la personne. » Selon l’auteur, toutes ces classes sont entièrement épaulées par le Tiers État. Concernant les fonctions publiques, Sieyès persiste à dire que le Tiers-État s’occupe de remplir les trous que l’ordre privilégié met de côté alors que celui-ci s’approprie tous les rôles