Le tiers monde
Les années quatre-vingt et suivantes, avec la crise mondiale qui toucha tous les pays et les échecs de certaines tentatives d’autonomie font apparaître la diversité du tiers-monde. Certains pays connaissent une forte croissance économique, supérieure parfois aux pays occidentaux, d’autres subissent encore la famine, les guerres, la corruption, l’urbanisation croissante… Le tiers-monde n’est plus une unité outil de révolte contre le capitalisme pour les marxistes, le tiers-monde s’analyse dans une pluralité de succès et d’échecs. Pouvons-nous parler de « tiers-monde » ?Dans l’analyse de la notion de tiers-monde, le courant structuraliste fait une distinction entre le centre qui est composé de principaux pays industrialisés, Etats-Unis, l’Europe occidentale, le Japon et la périphérie qui rassemble l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie hormis la Chine. Cette vision bipolaire du monde en fait un ensemble hiérarchisé. Les NPI (nouveaux pays industrialisés), Mexique, Brésil, Argentine et les Quatre Dragons d’Asie du Sud-Est (Corée du Sud, Taïwan, Singapour, Hong-Kong), se séparent dans