Le totalitarisme allemand Une crise économique et sociale touche l’Allemagne à partir des années 1920 et surtout après 1929. Cette crise économique et sociale se double d’une crise morale et politique. En effet, la population allemande n’a toujours pas acceptée la défaite de la première guerre mondiale ni le traité de Versailles qui lui a été imposé. Ainsi, la population va se tourner vers les extrémistes politiques, surtout l’extrême droite qui promet de supprimer le chômage et de restaurer la puissance de l’Allemagne. Le parti nazi, le NSDAP (parti national socialiste des travailleurs allemands) gagne les élections législatives en janvier 1933. Le 30 janvier 1933, Hitler est nommé chancelier de la république, c'est-à-dire chef du gouvernement. La politique intérieure sous l’Allemagne nazie {draw:frame} Il met fin à la république et fonde le IIIème Reich qui est un régime totalitaire 2) L’économie de l’Allemagne nazie {draw:frame} À la fois anticapitaliste, et soucieux de se rallier à la classe ouvrière, le régime nazi voulut une troisième voie entre libéralisme et collectivisme. L'État nazi intervint ainsi largement dans l'économie. Les libertés démocratiques sont supprimées, comme celle d’opinion ou d’expression Une politique de terreur, menée par les polices politiques ; S.S, Gestapo, sont chargés de surveiller, de contrôler la population allemande. Au besoin d’arrêter, de déporter ou d’exécuter les opposants au régime nazi. Ainsi, en 1933, un premier camp de concentration est crée à Dachau pour les opposants. La population est endoctrinée. Les jeunes sont incités à adhérer aux Jeunesses Hitlériennes qui est une association leur inculquant la doctrine nazi. Les adultes intègrent une autre association dirigée par l’état nazi : le Front du travail, qui encadre le travail et les loisirs. La propagande est largement utilisée pour renforcer le culte de la personnalité