Le tourisme de masse
Tourisme : secteur en nette progression, moteur de croissance, car source de revenus et d’emplois. Des puissances économiques n’ont pas hésité à investir massivement dans le développement des activités touristiques, ainsi que des pays en développement, comme le Maroc et la Tunisie. L’industrie touristique représente le premier poste des échanges et génère 12% du PNB. Mais ce n’est pas le tourisme en soi qui pose problème, c’est le tourisme de masse, qui est une source de nuisances, car il engendre de nombreux effets néfastes d’ordre social, culturel et écologique, sans pour autant faire bénéficier économiquement les populations locales. Le tourisme de masse fait que les pays accueillant doivent subir de nombreuses dégradations des sites visités, et le gaspillage des ressources naturelles est immense.
Problèmes socioéconomiques : spéculation foncière (acheter terres pour construire, qui deviennent inaccessibles aux locaux, les prix des terrains augmentent). Donc : conflits d’usage de la terre et de l’occupation de l’espace, car les usages traditionnels rentrent en concurrence avec l’installation d’infrastructures touristiques; concurrence effrénée sur les prix, baisse des prix, donc besoin de plus de clients pour atteindre le même chiffre d’affaire ; importance de l’emploi saisonnier. Les études de l’Organisation Internationale du travail prouvent que le recours au travail des enfants est fréquent dans le secteur touristique avec des conditions très précaires (emplois instables, salaires minimes, peu de formation).
Le tourisme remplit les caisses du pays et créée des emplois pour les autochtones : surexploitation (de la main d’œuvre, employés faiblement qualifiés et sous-payés (tourisme offre bcp d’emplois pour serveurs, femmes de ménage ….), alors que les salaires élevés vont le plus souvent aux étrangers.
On croit que le tourisme permet le dvlpt de l’économie locale (ex PVD), mais : Les profits faits grâce au tourisme ne restent presque