Le traité de Versailles
Le 28 juin 1919, dans la Galerie des glaces à Versailles, France, des délégués alliés ont été témoins de l'approbation allemande des termes du Traité de Versailles. Ce Traité a mis officiellement fin à la Première Guerre mondiale. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Italie, la France et leur alliés, les vainqueurs, ont exigé des limitations territoriales, économiques et militaires à l'Allemagne. Même si les allemands au pouvoir ont ouvertement exprimé leur désaccord face au contenu du Traité de Versailles, l'Allemagne a accepté, à contrecœur, de signer celui-ci.
Les clauses du traité ont exigé à l'Allemagne des donations territoriales, la diminution de ses aménagements militaires et de ses effectifs, ainsi que le paiement des dommages causées durant la guerre. Les frontières nationales allemandes ont été réduites, selon la clause territoriales à l'intérieur du traité.
L'Allemagne a du rendre l'Alsace-Lorraine à la France, l'Eupen et Malmédy à la Belgique et le Schleswig du Nord au Danemark. La Sarre a cependant été placée sous gestion internationale et le partage de la Pologne a été annulé. Un nouvel état polonais est né et a reçu la moitié des anciennes provinces allemandes de Posnanie, de la Prusse occidentale et par la suite d'un référendum, des portions de la Haute-Silésie. La division de Hultschin a été abandonné au nouvel état tchécoslovaque. Dantzig, une petite ville principalement allemande, fut déclarée ville libre. De plus, un petit groupe de territoire de Prusse orientale située sur la mer Baltique, baptisé Memel, a été donné à la Lituanie. La Nouvelle Guinée et quatre colonies africaines, faisant partie des empires allemands d'outre-mer, ont été données aux vainqueurs de la Première Guerre mondiale pour être confiées à des mandats distribués par la Société des Nations. En tout, le territoire de l'Allemagne a diminué de 43 000 km2, donc 13% du pays et entre 6,5 et 7,3 millions de personnes, équivalent à plus