Le travail condamne
«Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front !». Ainsi, dans la Genèse, Dieu annonce-t-il à Adam sa nouvelle destinée hors du paradis. Le paradis : terre d’abondance où, dans l’innocence, tous les besoins sont comblés avant même de pouvoir s’exprimer. Cette punition, qui scelle la naissance mythique de l’humain, s’exprime par la condamnation de l’homme au travail : contrairement à l’animal qui jouit immédiatement des fruits de la nature, toi, homme, «tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ! ».
Paradoxalement le travail est, et restera, source de fierté et de réalisation pour l’homme, ce dernier porte des jugements contradictoires concernant le travail, des jugements que l’on retrouvent dans nos opinions communes. Ces dernières tantôt positives, tantôt négative dépende le plus souvent du statut social que l’on occupe.
« Le travail est-il, donc, en soi, une servitude pour l’homme ou bien peut-il être conçu, et à quelles conditions, comme l’instrument de sa liberté? » I) Le travail, source d’accomplissement
A) Le travail moyen d’émancipation B) Le travail moyen de reconnaissance social II) Le travail facteur de servitude par ses aliénations et incohérences. A) L’aliénation du travail dans sa conception moderne B) La dialectique du maitre et de l’esclave _________________________________________________________________ 1) Le travail, source d’accomplissement
A) Le travail moyen d’émancipation
Il est avéré que l’homme s’est émancipé de la nature à travers les âges. De par les progrès de la technique et sa force de travail, il a fini par se détacher des contrainte naturel, de la réalité à laquelle il été ancré.
L’homme en voulant échapper aux souffrances liées au contrainte naturel, transforme son rapport avec la «nature» et finit donc par ce transformer lui-même (Ex : sédentarisation devenue possible grasse a l’agriculture.)
L’évolution du dit