Introduction : Le travail est tous les jours au centre des discussions, des préoccupations et au cœur de l’actualité. Pour l’économiste Colson le travail est l'emploi que l'homme fait de ses forces physiques et morales pour la production de richesses et de services. Friedman pense qu’il ne faut pas avoir qu’un point de vue économiste du travail et qu’il faut le relier à son utilité, son action, son aspect aliénant et en tant que besoin pour l’homme. Le travail trouve son origine, étymologiquement du mot Tripalium qui signifie «instrument de torture» . En effet jusqu’à la fin du moyen-âge il était synonyme de labeur et de souffrance. Il est vrai que la vision a évolué pour acquérir une image valorisante aujourd’hui. Il y a une valorisation du travail que Weber date de l’origine du protestantisme. Pour Weber , le travail est valorisé par la morale protestante. Le bon protestant doit travailler pour épargner tout ce qui lui sera rendu après sa mort. A tel point que le fait de travailler est devenu un nécessité. Le travail apporte une certaine sécurité avec l’obtention de droits mais aussi un certain prestige. Ainsi, les individus sont désormais prêts à tout pour entrer sur le marché du travail. De plus si les français salariés à temps plein ont travaillé, en moyenne, 1679 heures en 2010 tandis que les salariés à temps partiel ont travaillé, en moyenne, 774 heures de plus. Il y a donc un accroissement du nombre de travailleurs précaires. Nous pouvons donc nous demander ce qui pourrait pousser un individu à entrer sur le marché du travail même si cet emploi est considéré comme précaire.

I)VALORISATION DU TRAVAIL. A) La focalisation sur le travail

a) Préoccupation

Chômage, pôle emploi, salaire, boulot, entreprise, conditions de travail, gréve... De nos jours, il ne se passe pas une seule journée sans qu'un de ces termes arrive jusqu'à nos oreilles. Le travail est partout, dans les médias, dans les livres, dans les films, dans les séries, dans la musique,