Le travail est-il aliènant?
L’ambivalence du travail Les travail est libérateur par essence
Le travail est libérateur puisqu’il a permis à l’espèce humaine de s’éloigner de son animalité originaire.
En outre, en transformant la nature, l’homme lui donne la forme de son intériorité et peut ainsi accéder à une certaine reconnaissance de lui-même dans ce monde qui porte sa marque.
Enfin, en créant quelque chose de stable en dehors de lui, il peut aussi surmonter son angoisse de la mort. Mais ses formes concrètes sont aliénantes
Mais si le travail, dans son essence, est libérateur, il a revêtu, au cours de son histoire, des formes concrètes aliénantes : esclavage, servage, salariat. Le profit : du travail exploité La force de travail
Dans la société capitaliste, le travailleur est libre, mais il est aussi dénudé, ne possédant que sa force de travail. Il ne la vend pas une fois pour toutes, mais jour après jour, mois après mois. Le capitaliste achète la force de travail de l’ouvrier à son prix, autrement dit à sa juste valeur. L’enrichissement sans limites
Le profit naît de ce que la quantité de travail que fournit la force de travail est toujours supérieure à celle qui est nécessaire à la production. Il résulte donc de la différence entre la valeur d’usage de la force de travail et sa valeur d’échange.
Le changement de valeur exprimée par la conversion de l’argent en marchandise et la reconversion de la même marchandise en davantage d’argent, vient de l’utilisation par le capitaliste de la force de travail. Le profit est donc du travail exploité. La division du travail Elle contribue à l’aliénation du travailleur
La diminution de la journée de travail imposée par les luttes ouvrières a amené le capital à toujours pousser davantage la division du travail pour augmenter la productivité et maintenir ainsi son taux de profit.
La première forme de la division capitaliste du travail est la manufacture. Elle