Le travail est-il facteur d'intégration sociale?
Questions/Réponses
1. quel est le questionnement de départ de Mucchielli ? Pourquoi se pose-t-il cette question ?
Dans son article, L. M. se demande si la délinquance est un phénomène culturel, comme certains l’affirment. C’est-à-dire, peut-on lier délinquance et immigration ?
C’est le discours de certains experts qui rejoint les prénotions aujourd’hui largement partagées dans la société à ce sujet qui constitue la base de son questionnement.
2. quelle est la problématique du texte ?
la délinquance n’est pas un phénomène uniforme et culturel mais s’inscrit dans un contexte social. Ce sont les conditions de vie précaires et l’inscription dans des quartiers de relégation qui expliquent la sur représentation des « étrangers » délinquants.
L’objectif de l’auteur est ainsi d’expliquer l’éventuelle sur-représentation de la pop étrangère ds les activités délinquantes.
3. quelles sont les données mobilisées pour nuancer/discuter ce sens commun (se contenter de les relever)
- (la nature des informations contenues dans) les données policières et judiciaires (trois info : mineur/majeur ; sexe ; nationalité française ou non) - les études d’autres sociologues ayant étudié la logique du travail policier - données du recensement (comparaison de population pour une mise en perspective) - données sur les conditions de vie (recensement, enquête emploi, lieu d’habitation) - l’observation directe des pratiques (ex, le trafic de drogue)
4. Pourquoi la statistique policière n’offre pas une base suffisante pour l’étude de la délinquance ?
- elle recueille des informations limitées, ici des informations binaires - sexe : homme femme - majeur oui non - nationalité française autre - elle opère un phénomène de « tri sélectif », c’est-à-dire que l’activité policière ne participe pas de